François Vincentelli

Aussi à l’aise devant l’objectif que devant la caméra ou sur les planches, François Vincentelli est en vedette du septième numéro de Pose Mag. Le charmant acteur a fait craqué plus d’une téléspectatrice avec son rôle dans la seconde saison de Clara Sheller. Il prépare actuellement son retour au théâtre, et entre deux répétitions, il a accepté de répondre à nos questions.

Vous avez déjà quatre films au compteur cette année. Et vous allez débuter les répétitions au théâtre avant de remonter prochainement sur les planches. Où trouvez-vous toute cette énergie ?

Effectivement il y a quatre films mais ce ne sont pas des rôles principaux donc ce n’est pas non plus une grande dépense d’énergie. De plus, j’ai eu la chance de partir quand même un mois en Corse cet été, et c’est assez rare d’avoir un mois de vacances donc je ne n’ai pas vraiment de problème d’énergie et puis comme c’est une passion, cela fait beaucoup de choses pour que je me lève le matin avec beaucoup d’entrain pour aller travailler.

Vous avez fait plusieurs apparitions dans des clips, comme dans celui de Daphné, «L’homme à la peau musicale », mais aussi dans un clip d’Elisa Tovati… Etes-vous un charmeur de chanteuse ?

Elisa est une amie, donc elle m’a demandé cela tout simplement. Et Daphné, je suis un ami du réalisateur ! Et comme on s’est rencontré avec Daphné et que l’on s’est bien entendu… En plus, je pense qu’elle m’avait vu dans Clara Sheller et elle aimait beaucoup la série, donc ça lui faisait plaisir de faire ça avec moi. Donc je ne pense pas qu’il y ai un attrait spécial des chanteuses pour moi. Ce sont plutôt des coïncidences qui font que ça s’est passé comme ça.

D’ailleurs, dans le clip de Daphné, vous apparaissez entièrement nu, et on peut dire que vos tenues sont plutôt légères également dans la série « Hard » diffusée dernièrement sur Canal Plus. Cela ne vous a jamais posé problème ? Etiez-vous à l’aise de suite ?

C’est beaucoup dire en fait. Ca s’est présenté comme ça, c’est un concours de circonstances qui fait que je me retrouve effectivement régulièrement nu dans ce que je fais, mais comme je pense que c’est justifié… Dans le cas de Hard, par exemple, la nudité est drôle, c’est toujours drôle de voir des fesses, cela fait toujours rire les amis ! Et dans le cadre de Daphné, c’était un clip un peu sensuel, et puis c’est amusant d’être un homme objet, car souvent dans les clips, on voit plutôt des femmes nues, c’est donc drôle de renverser la vapeur. Donc je me suis prêté au jeu avec beaucoup de joie !

Avez-vous justement hésité avant d’accepter le rôle de « Roy Lapoutre », un acteur de film X dans la série « Hard » ?

Pas du tout, c’est un projet que j’adore. Pour une fois qu’on fait quelque chose de différent à la télévision. J’adorais le concept, j’adorais l’histoire et donc je n’ai pas hésité une seule seconde, surtout quand j’ai vu comme c’était écrit, avec autant d’humour et que le sujet était traité de façon légère.

Vous avez accepté de poser pour notre photographe Matthieu Dortomb, pour une séance photo mode. Vous êtes également l’égérie de la marque Brummell. Est-ce que vous vous intéressez beaucoup à la mode ?

Je m’intéresse à la mode mais je n’y connais pas grand chose ! C’est-à-dire que j’ai souvent des goûts assez étranges, il ne faut pas me laisser faire du shopping seul ! Je peux acheter des chaussures vertes avec un pantalon bleu…

Et donc, comment définiriez-vous votre style vestimentaire ?

Propre ! C’est-à-dire que je prends des vêtements propres, mais quant au style… Je n’ai pas vraiment de style vestimentaire. Si déjà j’arrive à éviter les fautes de goût, c’est déjà pas mal, donc je ne fais pas trop de folie !

Vous vivez depuis longtemps dans le quartier de Montmartre à Paris, où vous avez d’ailleurs une galerie d’art. Pouvez-vous nous parler de cette autre passion ?

Je vais vous parler de cette galerie d’art avec beaucoup de plaisir puisqu’elle n’existe pas. Avec Olivier Sitruc, qui est un ami comédien, on a souhaité s’occuper, il y a deux ans, d’artistes asiatiques qui nous plaisaient, et puis on n’a pas eu l’énergie, la force et les compétences pour mener ce projet à terme. Donc on a encore une centaine de tableaux qui sont dans un hangar, mais il n’y a jamais eu vraiment de galerie.

Vous êtes père de jumeaux. Est-ce que vous êtes plutôt papa poule ou papa sévère ?

J’ai eu une éducation qui a alterné un peu les deux donc j’essaie de reproduire ce que j’ai eu comme éducation, et qui ne me semblait pas être trop mauvaise. Mais je suis relativement sévère oui !

Quels souvenirs gardez-vous de votre rôle dans la série Clara Sheller ?

C’est vraiment la rencontre avec Zoé Felix, avec Patrick Mille et Alain Berliner, le réalisateur. Je les vois encore régulièrement. Ce sont de très bons souvenirs de tournage. C’était un tournage marquant, intense, on parlait de choses sérieuses avec légèreté, donc c’est toujours intéressant. C’était une aventure assez incroyable.

Enfin, quels sont vos projet pour la suite ?

Je vais donc retourner au Théâtre Edouard VII avec François Berléand, Pascale Arbillot et Florence Pernel dans une pièce de Sacha Guitry qui s’appelle Quadrille. Et puis j’ai des projets de cinéma, mais qui ne sont pas encore concrétisés, donc dans un souci de superstition, je ne vais rien dire !

Informations

Articles similaires

Elsa Zylberstein

Comédienne talentueuse, maintes fois récompensée par la profession, sa carrière est à son image ; lumineuse, passionnée et surprenante, tant par ses prestations que par ses jeux si divergents. Mauboussin en fera son Ambassadrice dans la campagne publicitaire « d’Amour, le jour se lève », en la définissant ainsi : « Toutes les femmes sont nos ambassadrices, mais il arrive qu’on en rencontre une qui les incarne toutes. Elsa symbolise cette nouvelle génération de femmes déterminées, élégantes, libres, dont la beauté ne tombe pas dans la caricature de l’icône. » Il était une fois, Elsa Zylberstein… Après le bac, elle se tourne vers la comédie en intégrant la classe libre du cours Florent avec pour professeur, entre autres, Francis Huster. Maurice Pialat la révèle dans « Van Gogh ». Sa prestation très remarquée lui vaut le Prix Michel Simon en 1992 et sa première nomination au César du Meilleur Espoir Féminin. Elle n’a que 17 ans. Dès lors, elle n’arrêtera pas d’enchaîner les rôles. Elle inspire de jeunes réalisatrices, telle que Martine Dugowson, dont elle devient l’actrice fétiche et qui lui confie le rôle principal de « Mina Tannenbaum » aux côtés de Romane Bohringer. A cette occasion, Elsa se verra attribuer le Prix Romy Schneider en 1993.

Lire

Marc Ruchmann

Comédien et musicien, Marc Ruchmann s’épanouit dans ces deux univers musicaux. Il jongle habilement entre les tournages et son groupe Markus, qui se distingue par sa musique évolutive et psychédélique ; héritage du jazz expérimental des années 70. Après une formation au Théâtre de Chaillot et au conservatoire de Paris en art dramatique, il débute au théâtre dans « Juliette et Roméo » d’Irina Brook en 2001, trouve rapidement un agent et fait ses premiers pas au cinéma dans « 5×2 » de François Ozon. Il apparaîtra ensuite dans quelques courts métrages et quelques films produits par la télévision. En 2008, il tourne avec Fanny Ardant en Roumanie dans « Cendres et sang », puis enchaîne dans « The Tourist » aux côtés d’Angelina Jolie et Johnny Deep, dans « Largo Winch » en amant d’un soir avec Sharon Stone et dernièrement dans « The Skylab » une comédie de Julie Delpy. Nous le retrouverons le 25 Juillet dans « Demain ? » réalisé par Christine Laurent, aux côtés de Laure de Clermont. Synopsis : Bien que le film narre l’histoire vraie d’une écrivain, il ne retrace pas une vie de son début et à sa fin, mais montre comment une jeune femme, Delmira Agustini, est suspendue au plaisir, à la transe et à la terreur d’écrire, à la liberté qu’écrire lui donne, à Montevideo, dans les premières années du XXe siècle, juste avant le déclenchement de la première guerre mondiale. Bonheurs, inspirations. Crises de vers, crises de vie. Etreintes et cérémonies. Rires et drames. Actuellement en tournage d’une nouvelle série pour France 2 « Les Limiers », produite par Calt Production et réalisée par Alain Desrochers, Marc Ruchmann accepte néanmoins de nous recevoir.

Lire

Mehdi Nebbou

Acteur national et international, Mehdi est né en France d’une mère allemande et d’un père algérien. A l’âge de 18 ans, il ne partira pas à Paris, comme tant d’autres, pour réaliser sa passion, mais à Berlin. En 1994, il intègre l’Académie du Cinéma pendant 5 ans et se destine à une carrière de réalisateur. La vie en décidera autrement… Un étudiant de l’école de Cinéma lui propose de passer des essais et il obtient l’un des rôles principaux. Le film « My Sweet Home » de Filipos Tsitos, qui lui vaut son premier rôle, fut le seul film allemand présenté en compétition au Festival de Berlin en 2001. Il poursuit sa route, alternant les petits boulots en tant que technicien dans le cinéma, monteur de films documentaires et acteur dans différentes productions allemandes. En 2004, « Seeds of doubt » (Présumé coupable) de Samir Nasr remportera le Golden Gate Award (prix du meilleur film) au Festival de San Francisco, dans lequel l’interprétation de Mehdi y est remarquable. « Schläfer » de Benjamin Heisenberg, dans lequel il a obtenu le premier rôle, est encensé par la critique et remporte la section « Un certain regard », au Festival de Cannes en 2005.

Lire