Vous avez déjà quatre films au compteur cette année. Et vous allez débuter les répétitions au théâtre avant de remonter prochainement sur les planches. Où trouvez-vous toute cette énergie ?
Effectivement il y a quatre films mais ce ne sont pas des rôles principaux donc ce n’est pas non plus une grande dépense d’énergie. De plus, j’ai eu la chance de partir quand même un mois en Corse cet été, et c’est assez rare d’avoir un mois de vacances donc je ne n’ai pas vraiment de problème d’énergie et puis comme c’est une passion, cela fait beaucoup de choses pour que je me lève le matin avec beaucoup d’entrain pour aller travailler.
Vous avez fait plusieurs apparitions dans des clips, comme dans celui de Daphné, «L’homme à la peau musicale », mais aussi dans un clip d’Elisa Tovati… Etes-vous un charmeur de chanteuse ?
Elisa est une amie, donc elle m’a demandé cela tout simplement. Et Daphné, je suis un ami du réalisateur ! Et comme on s’est rencontré avec Daphné et que l’on s’est bien entendu… En plus, je pense qu’elle m’avait vu dans Clara Sheller et elle aimait beaucoup la série, donc ça lui faisait plaisir de faire ça avec moi. Donc je ne pense pas qu’il y ai un attrait spécial des chanteuses pour moi. Ce sont plutôt des coïncidences qui font que ça s’est passé comme ça.
D’ailleurs, dans le clip de Daphné, vous apparaissez entièrement nu, et on peut dire que vos tenues sont plutôt légères également dans la série « Hard » diffusée dernièrement sur Canal Plus. Cela ne vous a jamais posé problème ? Etiez-vous à l’aise de suite ?
C’est beaucoup dire en fait. Ca s’est présenté comme ça, c’est un concours de circonstances qui fait que je me retrouve effectivement régulièrement nu dans ce que je fais, mais comme je pense que c’est justifié… Dans le cas de Hard, par exemple, la nudité est drôle, c’est toujours drôle de voir des fesses, cela fait toujours rire les amis ! Et dans le cadre de Daphné, c’était un clip un peu sensuel, et puis c’est amusant d’être un homme objet, car souvent dans les clips, on voit plutôt des femmes nues, c’est donc drôle de renverser la vapeur. Donc je me suis prêté au jeu avec beaucoup de joie !
Avez-vous justement hésité avant d’accepter le rôle de « Roy Lapoutre », un acteur de film X dans la série « Hard » ?
Pas du tout, c’est un projet que j’adore. Pour une fois qu’on fait quelque chose de différent à la télévision. J’adorais le concept, j’adorais l’histoire et donc je n’ai pas hésité une seule seconde, surtout quand j’ai vu comme c’était écrit, avec autant d’humour et que le sujet était traité de façon légère.
Vous avez accepté de poser pour notre photographe Matthieu Dortomb, pour une séance photo mode. Vous êtes également l’égérie de la marque Brummell. Est-ce que vous vous intéressez beaucoup à la mode ?
Je m’intéresse à la mode mais je n’y connais pas grand chose ! C’est-à-dire que j’ai souvent des goûts assez étranges, il ne faut pas me laisser faire du shopping seul ! Je peux acheter des chaussures vertes avec un pantalon bleu…
Et donc, comment définiriez-vous votre style vestimentaire ?
Propre ! C’est-à-dire que je prends des vêtements propres, mais quant au style… Je n’ai pas vraiment de style vestimentaire. Si déjà j’arrive à éviter les fautes de goût, c’est déjà pas mal, donc je ne fais pas trop de folie !
Vous vivez depuis longtemps dans le quartier de Montmartre à Paris, où vous avez d’ailleurs une galerie d’art. Pouvez-vous nous parler de cette autre passion ?
Je vais vous parler de cette galerie d’art avec beaucoup de plaisir puisqu’elle n’existe pas. Avec Olivier Sitruc, qui est un ami comédien, on a souhaité s’occuper, il y a deux ans, d’artistes asiatiques qui nous plaisaient, et puis on n’a pas eu l’énergie, la force et les compétences pour mener ce projet à terme. Donc on a encore une centaine de tableaux qui sont dans un hangar, mais il n’y a jamais eu vraiment de galerie.
Vous êtes père de jumeaux. Est-ce que vous êtes plutôt papa poule ou papa sévère ?
J’ai eu une éducation qui a alterné un peu les deux donc j’essaie de reproduire ce que j’ai eu comme éducation, et qui ne me semblait pas être trop mauvaise. Mais je suis relativement sévère oui !
Quels souvenirs gardez-vous de votre rôle dans la série Clara Sheller ?
C’est vraiment la rencontre avec Zoé Felix, avec Patrick Mille et Alain Berliner, le réalisateur. Je les vois encore régulièrement. Ce sont de très bons souvenirs de tournage. C’était un tournage marquant, intense, on parlait de choses sérieuses avec légèreté, donc c’est toujours intéressant. C’était une aventure assez incroyable.
Enfin, quels sont vos projet pour la suite ?
Je vais donc retourner au Théâtre Edouard VII avec François Berléand, Pascale Arbillot et Florence Pernel dans une pièce de Sacha Guitry qui s’appelle Quadrille. Et puis j’ai des projets de cinéma, mais qui ne sont pas encore concrétisés, donc dans un souci de superstition, je ne vais rien dire !