De l’intensité dans le rythme, des mots légers ou plus investis, un cocktail d’humour et d’énergie phénoménale sur scène… de la Soul revisitée à notre ère contemporaine… en passant par le registre des crooners, et au reggae sauce Stevie Wonder… rien ne lui échappe, pas même son destin !
Son album « Live Paris » (CD + DVD) est un pur bijou !
Pour l’heure, Ben l’Oncle Soul et toute son équipe s’investissent à fond sur du long terme. N’a-t-il d’ailleurs pas reçu une Victoire de la musique dans la catégorie « Révélation scène » ? On est Showman ou on ne l’est pas, n’est ce pas Ben ?
La soul française ? Evidemment qu’on y croit !
La musique c’est le moteur même de votre vie. Une passion qui a grandi à vos côtés et dans laquelle vous avez puisé toute votre énergie pour en faire votre carrière. Merci maman, de m’avoir ainsi sensibilisé à ton répertoire !
En effet, ma mère est une vraie mélomane, fan d’Otis Redding. J’ai grandi au milieu des disques de la Motown, de Stax, d’Atlantic Records…
Artiste dans l’âme (si, si, vous ne pouvez le renier), vous êtes également diplômé des Beaux-Arts et détenez un master d’arts plastiques. Où sont passés vos fusains, pinceaux et élèves ?
Je n’ai jamais enseigné, mais c’est vrai que je m’y destinais. La tournée a été assez intense, mais j’espère me remettre à peindre l’année prochaine.
Myspace en 2006 ? Une année marquante et décisive pour votre carrière, non ?
Oui, c’est là que tout a commencé : les premiers morceaux, les premiers concerts…
Interprète, mais également co-auteur de quelques textes de votre album, quelles sont vos sources d’inspiration ? N’était-ce pas un peu risqué de se lancer dans la soul française ?
Je suis co-auteur et co-compositeur de la quasi-totalité des titres de mon album. Je n’arrive pas à chanter les mots des autres et puis ce serait comme me priver d’un de mes plaisirs. Le français est ma langue maternelle. On a du rock français, du reggae, de la pop… pourquoi pas de la soul française ?
L’hommage que vous rendez à Rosa Parks, cette femme de couleur arrêtée par la police, le 1er décembre 1955, parce qu’elle avait sciemment refusé de céder sa place à un passager blanc dans le bus, est un rappel de la lutte pour les droits civiques. Pensez-vous que ce combat est obsolète en 2011 ?
Ça fait partie de notre histoire à tous. Il est important de se souvenir d’où l’on vient pour continuer d’avancer dans la bonne direction. L’humanité aura toujours des progrès à faire.
Vous avez été convié, entre autres, au Festival de Jazz de Montréal (le plus grand festival de Jazz au monde), une belle reconnaissance, non ?
Oui c’était énorme, on a fait l’ouverture du festival. Il y a 2 ans, Stevie Wonder était à ma place… On m’a dit qu’il y avait 60 000 personnes pour mon concert. Ça restera, je pense, un de nos plus beaux souvenirs de tournée.
Vous vous êtes produit, cette année, aux Etats-Unis (LA, San Francisco, Chicago et NY) et dans divers festivals en France et à l’étranger, quel souvenir en gardez-vous ?
Jouer et être accueilli comme on l’a été, dans le pays où la soul a été créée, était assez émouvant, gratifiant même. J’ai beaucoup appris durant ces 2 ans de tournée, beaucoup voyagé. Une aventure que je qualifierais de très enrichissante professionnellement et humainement.
Comment qualifieriez-vous cette année 2011 ?
Intense.
Quels sont vos projets pour l’année à venir ?
Dans un premier temps ? Je vais essayer de me reposer, d’être un peu plus présent pour ma femme, ma famille, mes amis et puis commencer à travailler sur mon 2ème album.
À présent, des questions plus personnelles…
Quelle est votre qualité première ? Et votre défaut ?
Je suis un passionné, avec les bons et les mauvais cotés que cela comporte.
Avez-vous une addiction particulière ?
La musique, les voyages, la bonne bouffe, le basket, ma femme, les fringues, les cigarettes, le café, la scène !
Quel est votre idéal féminin ?
Annie Cordy
Côté mode, vous êtes plutôt chic ou choc ?
Choc
Portez-vous des signes distinctifs (tatouages, piercing) ?
Motown et Stax sont tatoués sur mes poignets. Ces deux labels de soul étaient concurrents dans les années 60.
Vous partez en voyage, quels sont vos indispensables ?
Quand je pars c’est plutôt à l’aventure alors je n’emmène rien de spécial. Je voyage « léger ».
Votre dernier achat « coup de cœur » ?
Un chapeau de paille Bailey magnifique (rire)
À l’approche de Noël, quel cadeau aimeriez-vous recevoir ?
Pourquoi t’es le Père Noël ?
Malheureusement je ne suis pas le Père Noël, mais je pense que je craquerais volontiers sur son édition limitée collector 2 CD + DVD digipack comprenant: le CD audio du live (une sélection de 12 titres) + le DVD du spectacle intégral (21 titres) ainsi que 2 bonus (reportages) des coulisses + le CD des 6 reprises (dont 5 inédites en physique) « soul wash ». Pas vous ?