Smoking Smoking

Smoking Smoking est un beau duo composé de deux amies, qui menaient leur carrière en solo jusqu’au soir où elles ont décidé d’essayer quelque chose ensemble. Ce quelque chose, c’était un refrain à la fois mélancolique et consolant, celui d’«Are We Lucky ?». Dès lors, Vanessa s’installe à la droite du piano, Audrey à la gauche et à quatre mains, elles composent et jouent des chansons graves et enflammées, fières et ébréchées, bouleversantes et galvanisantes. Smoking Smoking est d’abord l’histoire de deux filles et de leur amitié et qui se disent qu’elles auraient dû chanter ensemble depuis toujours…

Alors tout d’abord, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Audrey: Je suis Audrey Ismael, musicienne et compositrice
Vanessa: Et moi je suis Vanessa Filho, réalisatrice, photographe et musicienne, ça dépend des jours !

Comment vous êtes-vous rencontrées ?

Audrey: On s’est rencontrées il y a 7 ans. Nous travaillions dans la même boite de production. Vanessa réalisait pour eux des EPK, captations live et je faisais un stage là-bas. Nous avons travaillé ensemble sur quelques tournages et nous sommes devenues amies.

D’où vient votre passion pour la musique ?

Vanessa: J’ai toujours été passionnée par la musique depuis très jeune. J’ai commencé à monter des groupes à l’âge de 15 ans. La musique fait totalement partie de ma vie, tout comme l’image…
Audrey: Je suis également tombée dedans très jeune, depuis l’enfance…

Comment définiriez-vous votre relation ?

Nous sommes meilleures amies, un peu des sœurs d’adoption !

Quelles sont vos influences musicales et les artistes avec lesquels vous aimeriez collaborer ?

Nous avons des influences musicales différentes au départ que nous nous faisons découvrir, ce qui enrichit nos cultures musicales réciproquement…
Vanessa: J’aime énormément les chanteuses au piano comme Tori Amos ou Fiona Apple. Je suis également très touchée par l’univers de PJ Harvey, Antony and the Johnsons, Nina Simone, Léonard Cohen, Beirut et Bon Iver. Et en français: Dominique A, Miossec, Daniel Darc, Michel Legrand et Brel.
Audrey:  Je suis une inconditionnelle des Beatles avant tout et j’aime beaucoup Rufus Wainwright, les Beach Boys, Peter Von Poehl. En chanson française, j’aime beaucoup le travail de Benjamin Biolay ou de Camille.
Nous aimons aussi beaucoup toutes les deux les icônes comme Marylin, Elvis Presley. Leur univers global, au-delà même de la musique nous inspire beaucoup…
Et nous aimons également les musiques de films qui nous influencent dans notre travail: Hans Zimmer, Clint Mansell, Yann Tiersen, Alex Beaupain
En collaboration « rêvées », il y aurait Rover et Beirut et AaRON bien sûr, aux côtés de qui nous évoluons depuis nos débuts notamment en assurant beaucoup de leur premières parties lors de leur dernière tournée.

Votre groupe s’intitule Smoking Smoking, pourquoi avoir choisi ce nom ?

Ce nom fait référence pour nous à énormément de choses: le noir et blanc, le smoking porté par les hommes mais aussi par les femmes, ce qui se cache derrière le smoking. Et dans l’autre sens du mot « smoking »: cela peut faire référence pour nous à l’ambiance un peu oldies des boudoirs enfumés où l’on refait le monde….

Si vous deviez définir votre premier album en trois mots…

Épique, romantique, vintage.

Les musiques de cet opus sont particulièrement mélancoliques, envoutantes et  cinématographiques, pourquoi ce choix ?

Ce n’était pas réellement un choix. L’ambiance de l’album est le résultat de la combinaison de nos deux univers et personnalités…. Sûrement aussi parce que nous composons nos musiques et écrivons nos textes avec toujours en tête beaucoup d’images et de voyages…

Comment se sont déroulées l’écriture et la composition de l’album ?

Nous faisons tout à deux, à partir de l’idée de départ de l’une ou de l’autre…

Pourquoi avoir fait le choix de chanter en anglais ?

Ce n’était pas vraiment un choix non plus. L’anglais est venu naturellement et s’est imposé sans que l’on se pose trop la question. Par rapport à la musique que l’on faisait et à ce que l’on avait envie de raconter c’était très évident.

Votre premier clip «Are We Lucky ?» est très beau et l’esthétique est très soignée. Est-ce que l’image est aussi importante pour vous que le son  ?

L’image et le son sont étroitement liés dans notre univers. Nous travaillons d’ailleurs en ce moment sur un projet d’exposition photos et de livre photos réalisés par Vanessa déclinant l’univers du clip. Mettre en musique les images que nous avions dans la tête et mettre en image la musique est une continuité naturelle et qui s’impose à nous.

Comment votre premier EP a-t-il été accueilli ?

Notre premier EP, plus acoustique que l’album a été très bien accueilli et il nous tarde de savoir comment sera accueilli l’album du coup…!

Pourquoi un piano pour deux  ? Est-ce pour accentuer le complicité entre vous ?

Nous composons au piano et c’est tout naturellement une fois de plus quand nous travaillions sur nos premières chansons que nous nous sommes installées côte à côte sur le piano. Mais il y aurait autant de complicité même si nous n’étions pas sur le même piano, c’est sûr !

Dans le titre «  Tiny Hope  » vous êtes accompagnées de Simon Buret, pourquoi ce choix ?

Simon est un très bon ami et surtout, nous aimons tellement sa sensibilité et sa voix… Il a co-écrit ce texte avec nous et nous avions très envie de partager un moment avec lui sur l’album. Du coup, nous l’avons fait sur « Tiny hope » mais également sur « It’s all about love », où on l’entend au loin sur toute la fin du titre…

Et justement, vous avez fait la première partie de la tournée d’AaRON, le duo musical dont Simon Buret fait partie. Comment s’est passée cette tournée ?

Cette tournée fut magique pour nous. Le groupe était très récent et Simon et Olivier nous ont fait le cadeau merveilleux de nous proposer de les accompagner sur une partie de la tournée. Ce sont tellement de bons souvenirs ! Ce fut aussi une rencontre merveilleuse avec leur public…

Quels sont vos projets pour la suite ?

L’album sort à la fin du mois. Il y aura un show case prochainement pour accompagner cette sortie et également une exposition de photographie et le livre photo…

On va terminer avec des questions un peu plus « persos ». Quel est le contenu de votre iPod ?

Audrey: Cat Power, Beirut, Supertramp, Rover, Slow club.
Vanessa: Nick Cave & the Bad Seeds, Beirut et Dear Eyes, le projet musical de mon ami Franck Woodbridge.

La musique que vous détestez le plus ?

Vanessa: le funk
Audrey: le reggae

Qui est la plus capricieuse des deux ?

On est pas très capricieuses !

La plus tête en l’air ?

Audrey

La plus gourmande  ?

Ça dépend des moments !

Enfin qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite ?

Une belle sortie d’album et des beaux moments. Continuer à créer des souvenirs…

Informations

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Acteur national et international, Mehdi est né en France d’une mère allemande et d’un père algérien. A l’âge de 18 ans, il ne partira pas à Paris, comme tant d’autres, pour réaliser sa passion, mais à Berlin. En 1994, il intègre l’Académie du Cinéma pendant 5 ans et se destine à une carrière de réalisateur. La vie en décidera autrement… Un étudiant de l’école de Cinéma lui propose de passer des essais et il obtient l’un des rôles principaux. Le film « My Sweet Home » de Filipos Tsitos, qui lui vaut son premier rôle, fut le seul film allemand présenté en compétition au Festival de Berlin en 2001. Il poursuit sa route, alternant les petits boulots en tant que technicien dans le cinéma, monteur de films documentaires et acteur dans différentes productions allemandes. En 2004, « Seeds of doubt » (Présumé coupable) de Samir Nasr remportera le Golden Gate Award (prix du meilleur film) au Festival de San Francisco, dans lequel l’interprétation de Mehdi y est remarquable. « Schläfer » de Benjamin Heisenberg, dans lequel il a obtenu le premier rôle, est encensé par la critique et remporte la section « Un certain regard », au Festival de Cannes en 2005.

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