Quel parcours ! Tout s’est enchaîné merveilleusement pour vous depuis 2004 ! Quelle est la clé de cette réussite ?
Ne pas se poser de questions et saisir les opportunités qui se présentent !
Michel Field, Laurent Ruquier, Arthur, et maintenant Nikos Aliagas… Une belle promotion, non ? Qu’avez-vous appris à leurs côtés durant toutes ces années ?
Mon métier ! Celui de chroniqueuse m’a nécessité beaucoup de travail personnel. J’aurais néanmoins aimé recevoir plus de critiques. Un « C’est bien ou c’est mauvais ! » m’aurait certainement fait progresser davantage que le fait de n’avoir aucun retour, aucune appréciation particulière.
Arthur, quant à lui, était ouvert à toutes mes suggestions. On recevait des invités sélectionnés par nos soins, dans le but de les mettre en avant et d’assurer leurs promotions, le temps de l’émission. Faire de la télé sur un petit plateau, c’est très sympa ! Son émission fonctionne à merveille !
Télévision, Radio… Quel exercice vous séduit le plus ?
Les deux sont très complémentaires en fait ! Exit les minauderies, le contrôle de l’image ; on veut de l’esprit pur à la radio. Être réactif, drôle, spontané nécessite un travail bien différent. On ne figure plus, on articule ! J’adorerais reprendre l’antenne à Fun Radio, RTL ou Europe1 !
Autour du jury/coach, Virginie accompagne Nikos Aliagas dans un show musical « THE VOICE la plus belle voix » diffusée depuis le samedi 25 février sur TF1. Un programme qui a déjà fait ses preuves aux Pays-Bas, aux États-Unis et en Belgique.
Jenifer, Louis Bertignac, Garou et Florent Pagny auditionneront les plus belles voix, et accompagnent tous ces talents, afin de n’en retenir qu’une : The Voice.
Qu’est qui vous a le plus séduit dans ce projet ? Animer en tandem avec Nikos Aliagas, ou présenter un télé-crochet musical qui s’annonce être le divertissement événement de l’année ?
Présenter ce télé-crochet évidemment et de surcroît accompagner Nikos. Je suis très fière que TF1 m’ait recrutée. Tout s’est fait si vite ! J’ai passé le casting, entre Noël et Nouvel An, et quatre jours après je recevais une réponse positive. C’est merveilleux, non ?
En quoi ce concept est-il novateur ?
Durant la première phase, les participants se produiront sur scène en live et en public, accompagnés de six musiciens. Les coachs leur tourneront volontairement le dos, dans leurs fauteuils, et les auditionneront à l’aveugle. Seules les voix des talents feront la différence ! Dès que l’un d’entre eux sera conquis par une voix, il devra buzzer et pourra ainsi retourner son fauteuil. Il découvrira alors le talent qui rejoindra son équipe pour toute la compétition. Si plusieurs coachs sélectionnent le même talent, celui-ci se verra offrir une chance exceptionnelle : choisir lui-même son coach !
Les auditions terminées, quelle sera la phase suivante ?
Les coachs organiseront, en public, des battles : deux à deux les talents de leurs équipes vont s’opposer. À l’issue de cette seconde étape, chacun d’eux choisira le plus convaincant pour poursuivre l’aventure à ses côtés. Et enfin, chaque semaine, les talents donneront le meilleur d’eux-mêmes en live, accompagnés d’un orchestre, face aux téléspectateurs et aux coachs, dans un seul et même but : gagner la compétition.
Que remportera le vainqueur ?
Un contrat avec une grande maison de disques (Universal Music, pour ne pas la citer) et la réalisation d’un album.
Le tournage des castings a commencé et les coachs auditionnent chaque jour des dizaines de voix. Assistez-vous à cette présélection ?
Effectivement, nous avons auditionné 150 candidats au départ. Le tournage se poursuit avec une sélection de plus en plus difficile.
D’où proviennent majoritairement ces talents ?
De toute la France. Il s’agit de pros ou semi-pros. Certains d’entre eux affichent déjà 10 ans de scène, mais aucun d’entre eux n’a participé, au préalable, à une émission de téléréalité.
Entre larmes et cris d’hystérie, la tension doit être à son comble au studio du Lendit. Quels sont vos rapports avec tous ces candidats ?
Nos rapports sont excellents. Bien que la sélection s’avère délicate, à aucun moment nous ne remettons en cause leur capacité vocale. Nikos est également très proche des candidats, ce qui instaure un climat de confiance très apprécié par tous, d’autant plus qu’aucun d’entre eux ne maîtrise les codes de la télé.
Lors des prime times, quelle est votre fonction ?
Je serai dans les coulisses pour recueillir les impressions des candidats et du jury, et animerai “l’after”, soit l’après-prime time où les jurés commentent les prestations des candidats.
Avez-vous d’autres projets pour 2012 ?
Après « The Voice », j’aspirerai très certainement à quelques jours de vacances.
À quand le retour au cinéma, en tant qu’actrice ou productrice ?
Actuellement, je prépare un scénario, pour l’actrice Mylène Jampanoï, destiné à sa propre boite de production, dont le thème sera : l’adaptation d’une jeune femme dans la vie parisienne.
L’écriture est-elle synonyme de divertissement ou d’exutoire ?
Cela dépend des jours ! L’écriture est quelque peu autobiographique, même si vous pouvez être parfois tyrannique avec vos personnages. On est constamment dans l’esprit et la pensée, tout en campant des situations diverses, donc forcément, vous vous impliquez personnellement.
Parlons un peu de vous à présent !
Quelle est votre qualité première ?
La franchise !
Et votre défaut ?
La franchise !
Quelle est la première chose que vous faites au saut du lit ?
J’allume une cigarette.
Quel est votre péché mignon ?
Les bonbons. Les crafts.
Pratiquez-vous un sport ?
Aucun
Côté mode, vous êtes plutôt chic ou choc ?
Je ne suis absolument pas la mode ! Je suis une addict des t-shirts noirs et des jeans.
Vous partez en voyage, quels sont vos indispensables ?
Mes crèmes, mes jeans et mes t-shirts.
Quelle situation peut vous déstabiliser ?
Les compliments, car je ne sais absolument pas les recevoir. Je trouve ça très embarrassant.
Votre dernière colère ?
La trahison d’une soi-disant Amie !…