Qu’est-ce qui vous a séduit dans cette comédie pétillante, dynamique et originale « Un Plan Parfait » ?
J’avais déjà rencontré Pascal Chaumeil, lors du tournage d’une pub pour IKEA, à laquelle je participais. J’avais également vu et adoré « L’Arnacoeur », bien sûr. J’ai reçu le scénario et durant la lecture j’ai éprouvé un véritable coup de cœur pour cette comédie. Je me suis donc rendue au casting, avec la ferme intention de décrocher le rôle de Corine. La suite… vous la connaissez !
Quels sont les points communs entre Coco et Alice ?
L’énergie, l’empathie, la proximité avec sa sœur et une envie folle que l’amour triomphe. Elle s’investit énormément pour sa sœur et est en interaction permanente avec tous les personnages. C’est tout moi, ça aussi ! Prête à tout pour le bonheur des miens !
Une anecdote lors du tournage à nous confier ?
Durant une scène, tournée au bowling, je devais perdre mais néanmoins jouer. Comme je ne suis pas très douée… J’ai lancé et là… Strike ! Évidemment, on a refait la scène qui était hors scénario. (rire)
Blague à part, pensez-vous que le mariage est une étape incontournable pour un couple ?
Personnellement, je ne le pense pas. Tout dépend de la personne qui est face à vous, de votre ressenti, de vos convictions personnelles et mutuelles. Faut-il ou ne faut-il pas franchir l’étape ? A chacun sa réponse !
J’imagine que le clap final « Coupez » a dû être frustrant, après avoir tourné aux côtés de Dany Boon, Diane Kruger et l’ensemble des acteurs ?
Ce tournage m’a comblé, tant par le travail, que par les relations vécues avec Dany, Diane, Pascal (le réalisateur) et toute l’équipe. Une belle rencontre humaine qui semblait si évidente !
Être un jour actrice : un choix qui s’imposait comme une évidence ?
J’ai débuté à 14 ans au Théâtre du Gymnase à Marseille. Mon déclic ? La scène ! Le cinéma est arrivé plus tard.
Un rôle que vous refuseriez d’incarner ?
J’aime trop composer pour refuser. Je rejetterais davantage un projet que je ne ressens pas.
Vous avez écrit votre première comédie romantique, « C’est tout droit… ou l’inverse », mise en scène par Franck Harscouët et jouée dans la France entière, depuis 2005 avec la complicité d’Ugo Gonzalez. Que vous a apporté cette expérience très personnelle ? Envisagez-vous de reprendre l’écriture dans les mois qui viennent ?
Cette expérience m’a beaucoup appris, mais plus que tout j’éprouve un besoin d’écrire insatiable. L’écriture va au-delà des mots et me permet de m’évader. J’aime évoquer le couple, leurs rapports, les relations homme/femme. N’est-il pas fascinant de constater que deux personnes étrangères, l’une à l’autre, parviennent à se confier sans crainte, en quelques minutes ? Alors que communiquer avec des êtres chers n’est pas vraiment évident… Peur de leurs réactions, de les blesser, de les choquer… J’espère pouvoir réitérer l’expérience prochainement car l’écriture et le jeu me passionnent.
Quels sont vos projets actuellement ?
Nous venons d’achever le tournage de « Joséphine » d’Agnès Obadia, une adaptation de la BD du même nom, aux côtés de Marilou Berry, dont je suis la petite sœur. Je suis l’être parfait par excellence, au point qu’il m’arrive de péter les plombs. Le film sera diffusé courant de l’été 2013 et je suis certaine que tous les fans de Joséphine apprécieront la réalisation d’Agnès Obadia.
En 2013, je rejoindrai le tournage de « La dictature des Sentiments » d’Alain Berliner. Je serai Hermine, la petite amie de Romain (interprété par François Berléand), un jeune banquier séduisant.
Au printemps prochain, vous pourrez me retrouver dans le nouveau film de Nicolas Bary « Au Bonheur des Ogres », aux côtés de Bérénice Bejo et Raphaël Personnaz. J’y interprète une pédopsychiatre un peu lunaire, une vieille fille originale au look un peu déjanté.
Entre tournages de courts et longs métrages, Alice Pol se voit remarquée par le Comptoir des Cotonniers qui en fait son égérie – Collection automne-hiver 2011/2012.
Devenir égérie, ce n’est pas anodin ! Qu’avez-vous ressenti en apprenant ce projet de collaboration avec « Le Comptoir des Cotonniers » ?
Je me suis tout d’abord rendue au casting, auquel j’étais conviée. Et là, je me suis retrouvée au milieu de mannequins sublimes. Autant vous l’avouer, je me sentais quelque peu décalée… Très vite, j’ai été recontactée et appris que j’étais retenue. Bien que surprise, j’en fus très heureuse ! Durant le tournage du court métrage, qui a duré trois jours, un lien particulier s’est créé avec toute l’équipe. Ils étaient tous si humains et pourvus d’un sens artistique si aigu. J’aime infiniment la collection et je n’hésite pas à porter quelques pièces, lors de passages en télé ou de rendez-vous presse, pour la promotion d’un film.
Question mode toujours… Au quotidien, êtes-vous plutôt chic ou choc ?
Ni l’un, ni l’autre ! Au quotidien, porter des carreaux avec des rayures ne me pose aucun problème (rire). Ce n’est pas très glamour, mais il est vrai que j’ai tendance à privilégier le confort. Dans ma vie professionnelle, je suis néanmoins très attentive à ma tenue.
Vous vous préférez brune ou blonde ?
Je n’ai pas vraiment de préférence. Si un réalisateur me demande de modifier ma couleur ou ma coupe, afin d’être plus cohérente avec le personnage qu’il m’a confié, je m’exécute. Il est agréable de se laisser ainsi guider. En fonction du concept proposé, je ne verrais aucune objection à me raser le crâne, si telle était son attente. Je rejoins ainsi plus facilement l’univers du film et intègre plus rapidement mon rôle.
Quel parfum portez-vous le plus souvent ?
Jusqu’alors, aucun parfum ne me satisfaisait vraiment, mais j’ai découvert, depuis peu, « Songe » d’Annick Goutal. J’apprécie par-dessus tout sa note estivale.
Votre dernier achat coup de cœur ?
Une splendide paire de bottes rouges vernies de chez Melting Pot. Elles sont si confortables que je n’ai pas hésité une minute à les porter, lors du tournage de « Joséphine », sous une robe de mariée (rire).