« La Vérité Si Je Mens ! 3 » de Thomas Gilou, avec Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo, Vincent Elbaz, Gilbert Melki, Aure Atika, Amira Casar, et bien d’autres… – Sortie annoncée le 1er Février 2012. Comédie
Synopsis / Il y a de l’orage dans l’air. Eddie, Dov, Yvan et les autres… Nos chaleureux amis ont migré du Sentier moribond à la banlieue florissante d’Aubervilliers. Là même où les vieux entrepreneurs juifs ont laissé le terrain à de jeunes grossistes chinois courageux et dynamiques… La petite bande est toujours aussi soudée, solidaire que lors des épisodes précédents, et la vie suit son cours, au gré des petits évènements familiaux et des affaires. Dov semble toujours frivole, Eddie entreprenant, Yvan transi, Karine désinvolte, Sandra résolue, Chochana naïve, Serge irresponsable et mythomane. Quant à Patrick, il est amoureux et l’heureuse élue est loin d’être facile d’accès. Tout irait pour le mieux jusqu’à ce qu’un vent mauvais apporte son lot d’adversité compromettant sérieusement la cohésion du groupe. Succomberont-ils sous l’orage à la zizanie, ou bien, une fois de plus, à force d’entraide, de ruses et d’habileté, triompheront-ils de la crise avec panache ?
1997 ! Sortie du premier volet de ce film devenu culte et lancement de votre carrière… Dans quel état d’esprit avez-vous rejoint toute l’équipe pour le tournage ?
J’étais très enthousiaste à l’idée de continuer cette belle aventure. Il est vrai que ce film m’a permis d’être reconnu aux yeux du public et de la profession. Son succès nous a surpris car on ne s’y attendait absolument pas. Quel bonheur de nous retrouver dix ans après, aussi bien sur le plan humain, que professionnel ! L’émotion était véritablement au rendez-vous. Et puis, vous savez, on ne l’attendait plus vraiment ce nouveau scénario, depuis toutes ces années…
Thomas Gilou, le réalisateur, s’est-il montré plus exigeant envers ses comédiens, face à ce numéro 3 ?
Certainement, oui, mais tous les comédiens étaient également très impliqués. Il fallait que ce film soit à la hauteur des précédents. Chaque acteur connaissait son texte sur le bout des doigts et faisait revivre son personnage. L’enjeu était important pour chacun de nous !
Bonheur ou appréhension de retrouver Karine (le personnage que vous interprétez) dix ans après, le second opus ?
Il est vrai que j’appréhendais quelque peu de me retrouver dans la peau de Karine. Mais tout comme moi, elle avait mûri. J’aurais néanmoins aimé jouer quelques scènes plus longuement, mais rappelons qu’il s’agit d’un film d’hommes, avant tout !
J’imagine que le clap final « Coupez » est toujours un peu frustrant avec une équipe pareille, lorsque chacun repart vers d’autres aventures.
On est toujours frustré et triste de se quitter. Le tournage a duré 4 mois, durant lesquels nous avons, avant tout, privilégié la partie professionnelle. Heureusement, depuis nous nous retrouvons de temps à autre pour passer des moments agréables. Une belle relation humaine !
« JC comme Jésus Christ » de Jonathan Zaccaï, avec Elsa Zylberstein, Vincent Lacoste, Aure Atika et Ella Waldmann- Sortie annoncée le 8 Février 2012. Comédie.
Synopsis / Une Palme d’Or à 15 ans, un César à 16 ans et cette année JC passe le BAC… Jean-Christophe Kern, dit JC, n’est pas un adolescent comme les autres. Mélange de Jean-Luc Godard et Justin Bieber, à 17 ans il navigue entre ses miel-pops devant la télé après l’école et une vie professionnelle digne d’un Stanley Kubrick.
Qu’est ce qui vous a séduit dans ce scénario ?
La folie douce de Jonathan Zaccaï, qui est également un ami. J’avais fait appel à lui pour jouer dans mon court métrage « De l’Amour » en 2007. Il a écrit son scénario en 3 semaines et le tournage s’est fait dans les mêmes temps. Lorsqu’il m’a contacté pour son film, c’est avec joie que j’ai accepté.
Parlez-nous du personnage qui vous a été confié ?
J’interprète l’ancienne maîtresse de Vincent Lacoste, alors que dans Skylab de Julie Delpy, il était mon fils (lol !). La proposition m’amusa d’autant plus !
Nouveau tournage, nouvelles rencontres, travail différent avec chaque réalisateur… En quoi celui-ci se démarquait-il du précédent ?
Ce fut une aventure nouvelle, tournée dans des conditions plus difficiles que « La Vérité si je mens ! », et dans un laps de temps (3 semaines). Mais l’énergie débordante dont fait preuve Jonathan a dynamisé toute l’équipe.
« La Vie d’une Autre » de Sylvie Testud, adapté du roman éponyme de Frédérique Deghelt, avec Juliette Binoche, Mathieu Kassotiz et Aure Atika. Sylvie Testud signe ici son premier long métrage – Sortie annoncée le 22 Février 2012. Drame
Synopsis / En 1989, Marie fête ses 29 ans et tombe amoureuse de Paul Speranski. Elle passe la nuit avec lui. Lorsqu’elle se réveille le lendemain matin, son amant semble s’enfuir et elle ne reconnaît rien : ni la chambre, ni la voix du petit garçon qui l’appelle maman derrière la porte. Marie vient de se réveiller 12 ans plus tard. Que s’est-il passé ? A-t-elle volontairement oublié 12 ans de sa vie ? Ce trou noir vient-il la libérer d’un carcan trop difficile à casser ? Marie découvre : elle a un fils, une situation sociale privilégiée et elle est en plein divorce. Son entourage la craint. Elle prend conscience d’avoir utilisé contre les siens le pouvoir acquis au fil des années. Et elle s’est réveillée au début d’une histoire d’amour en train de se finir…
Vous abordez là un rôle beaucoup moins léger, mais tout aussi passionnant, avec une réalisatrice féminine. Sylvie Testud est-elle plus exigeante envers les actrices ? Je rappelle que vous aviez déjà travaillé avec elle, au théâtre en 2007 sur la pièce « Gamines » qu’elle avait mise en scène.
Je tiens à mentionner que je fus très flattée lorsque Sylvie fit appel à moi pour cette comédie romantique, quelque peu fantastique. Le fait d’être dirigée par une femme facilite les échanges, tant par notre instinct féminin commun, que par cette proximité qui en découle.
Quel est votre regard sur cette adaptation du roman de Frédérique Deghelt ?
Le scénario est magnifique… l’interprétation de Juliette Binoche tout autant… Cette femme qui se perd dans son présent et son passé, impatiente de récupérer toutes les pièces de son puzzle égarées pour tenter de sauver son couple…
Quelques mots sur votre personnage ?
Je ne peux malheureusement rien vous dévoiler, si ce n’est que mon personnage est une femme tendre, aimante et attachante.
Parlons un peu de vous…
Quelle est votre qualité première ?
L’écoute.
Et votre défaut majeur ?
Trop à l’écoute.
Avez-vous une addiction particulière ?
Je bois l’eau à la bouteille, car je n’aime pas la boire dans un verre.
Vous comportez-vous en mère juive avec votre fille Angelica, âgée de 9 ans 1/2 ?
(rire) Je crois oui, mais un petit peu seulement…
Côté mode, vous êtes plutôt chic ou choc ?
Plutôt Chic Cool, Chic Rock mais aussi Chic Baskets, tout dépend des moments.
Vous partez en voyage, quels sont vos indispensables ?
Ma crème solaire, mes bouquins et mes petites robes.
Votre dernier achat « coup de cœur » ?
Des boots bleues ciel Michel Vivien que je n’ai pas encore porté car il pleut !
D’autres projets cinématographiques pour 2012, en tant qu’actrice ou réalisatrice ?
En tant qu’actrice, nous venons de terminer le tournage en Tunisie de la première réalisation de Homéida Behi : Villa Nesma. Fin 2012, Canal + diffusera une série intitulée « World without end », dans laquelle j’interprète le rôle de Reine Isabelle. Une suite des « Piliers de la terre ».
Et en tant que réalisatrice ? À suivre…
Avec quels réalisateurs aimeriez-vous travailler ?
Jacques Audiard (encore !), Cedric Kahn, et bien d’autres…
Une suite de « Comme t’y est belle » a-t-elle été envisagée ?
Pas à ma connaissance, il faudrait poser la question à Lisa Azuelos.
Vos souhaits pour 2012 ?
Rire et Travailler, les moteurs de ma vie !