Helena Noguerra

A 15 ans, (la grande) Helena débute sa carrière comme mannequin dans les années 80, puis se lance dans la chanson, comme sa sœur Lio. Leurs registres, tout comme leurs parcours sont pourtant totalement différents. Helena est curieuse et touche à tout dans le domaine artistique. Animatrice télé sur M6, animatrice radio, chanteuse, actrice, romancière, auteur de théâtre, réalisatrice de film et documentaire : rien n’arrête cette artiste aux multiples talents. Sa prestation dans « L’Arnacoeur », en tant que copine de Vanessa Paradis, a notamment marqué quelques réalisateurs qui se pressent de lui proposer de beaux projets. Un premier rôle se profile, suivi de jolies collaborations tout aussi tentantes les unes que les autres… Actuellement à l’affiche de la comédie réalisée par Christian Clavier « On ne choisit pas sa famille », et dont la sortie est annoncée le 9 Novembre 2011, Helena Noguerra ne cesse d’enchaîner les rôles inattendus.

Alex (Helena Noguerra) est en couple avec Kim (Muriel Robin). Elles désirent, plus que tout, adopter Maily, une adorable fillette de 5 ans, croisée récemment en Thaïlande. Mais une nouvelle loi stipule que tout couple demandeur d’adoption devra être impérativement marié. Alex, avocate renommée, profitera de la situation financière désespérée de son frère César Borgnoli (Christian Clavier), qui est en passe de perdre le garage familial, pour lui proposer un marché : épouser sa partenaire et partir le temps d’un week-end récupérer légalement Maily. Dès leur arrivée à l’aéroport, ce faux couple chien et chat (Clavier/Robin) est accueilli par le Dr Luix (Jean Reno) qui les accompagnera durant quelques jours pour s’assurer de leur crédibilité. Attention danger ! Le week-end tournera vite au cauchemar…Mais, lorsqu’Alex les rejoint à Bangkok pour sortir son frère César de prison, le Dr Luix tombe immédiatement sous le charme de cette femme gay…

La Thaïlande, lieu de tournage principal, a été retenue par Christian Clavier pour la photogénie qu’elle pouvait offrir. Pari réussi, les images hautes en couleur sont sublimes et nous invitent au voyage !

Christian Clavier, scénariste, réalisateur, acteur et producteur de son propre film, vous propose d’interpréter Alex. Pourquoi vous ?

Ma prestation dans « l’Arnacoeur » l’avait séduit et amusé. Il a alors pensé que je pouvais m’imprégner de ce rôle sans aucune retenue. J’étais aux anges lorsqu’il m’a remis le scénario.

J’étais ravie et en même temps curieuse de l’approcher professionnellement. Il s’est révélé être un réalisateur exigeant, mais si riche d’enseignement. Il sait exactement ce qu’il attend de nous. Il est en observation permanente, mais ne nous brusque jamais. Tendre et autoritaire à la fois. Il tient à son rythme de comédie, à maintenir cette dynamique qui lui est propre et nous pousse à être réactif à tout moment. Il sait nous transmettre son énergie débordante.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce projet ?

Bien qu’il s’agisse d’une comédie, je ne tiens pas un rôle de clown, qu’on se le dise ! J’ai complètement adhéré dans le thème : traiter l’homoparentalité dans un film populaire. C’était risqué, mais bien vu ! Je n’avais, jusqu’alors, jamais interprété un rôle d’homosexuelle, mais jouer l’amoureuse de Muriel Robin…

Quel est votre regard sur l’homoparentalité ?

Je suis pour, même si elle engendre de nombreuses polémiques ! Le sujet est tellement d’actualité, parlez en autour de vous ! Les enfants ont avant tout besoin d’amour pour s’épanouir, non ? Dans le film, l’orphelinat est entièrement géré par des religieuses. Nous sommes donc bien dans un monde de femmes, alors pourquoi rejeter l’idée d’une adoption dans un couple de femmes, désireuses de fonder une famille ? On ne parle plus de collectivité alors mais de foyer aimant.

Comment êtes-vous parvenue à composer le rôle d’Alex ?

Lorsque j’ai rencontré Christian Clavier pour le projet, il a tout de suite évoqué le côté féminin d’Alex. Il désirait, avant tout, que je ne rentre pas dans le cliché type de la camionneuse. J’étais donc en phase avec ma personnalité. Je me suis inspirée de Gina Gershon, actrice américaine, qui interprétait un rôle de lesbienne dans « Bound » des frères Machowski. Elle dégageait une telle énergie dans ce film ! Plombier à l’écran, elle demeurait néanmoins méga sexy dans son T.shirt marcel. J’ai tenté de reproduire ce jeu et je pense y être parvenue… Mon charme n’opère-t-il pas sur le Dr Luix ?…

Quels ont été vos rapports avec Muriel Robin et Jean Reno durant le tournage ?

Malgré le rythme endiablé du tournage, nous avons partagé de nombreux fous rires. Jean Reno est très paternaliste. Quant à Muriel Robin, elle est dans l’affect. Elle a su se montrer très rassurante lorsque je me sentais parfois déstabilisée sur le plateau. J’ai beaucoup appris durant ce tournage grâce à mes partenaires. L’expérience fut fort enrichissante. J’éprouve toujours ce sentiment de débuter. Une fois de plus j’ai appris à me dépasser et à affronter une part de ma timidité. Je m’endurcis ! Mes partenaires m’ont fait grandir. Merci à eux !

Informations

Articles similaires

Laurence Arné

Franco-hollandaise, Laurence pratique dès l’enfance la danse, le piano et le chant au conservatoire d’Angoulême. Ses premiers pas dans le monde artistique la poussent spontanément à regagner Paris, en 2003, pour poursuivre dans cette voie. Elle s’inscrit au Studio 34 (École de théâtre), mais ne néglige pas pour autant ses études de sociologie et de sciences des médias. Une chose est certaine : elle aime faire rire ! Laurence se lance alors dans l’écriture de son one woman show, se met en scène et interprète son spectacle en 2006 au théâtre Le Bout. Très vite repérée, Laurent Ruquier l’engage pour sa nouvelle pièce « Open Bed » aux Bouffes Parisiennes. S’ensuit une collaboration avec Dominique Farrugia sur TPS Star, dans l’émission « Le Soiring », aux côtés de Manu Payet et Bruno Guillon. En 2009, Dominique Farrugia produit lui-même son nouveau talent du rire, au théâtre des Blancs Manteaux. 2010 la mènera au cinéma où elle fera ses débuts dans une comédie romantique « L’amour c’est mieux à deux » de Dominique Farrugia (encore et toujours !) et d’Arnaud Lemort. Humoriste et désormais actrice de talent, elle enchaînera ensuite dans « Moi, Michel G, Milliardaire, Maître du monde » de Stéphane Kazandjian et dans, « Un jour mon père viendra » de Martin Vallente.

Lire

Les Plasticines

Les Plastiscines, ce ne sont plus quatre baby rockeuses mais trois femmes plus unies que jamais avec l’envie de créer sans mettre de limite à leur style musical. Ces Drôles de Dames nous reviennent avec l’album « Back to the Start » qui séduit par ses sonorités pop et disco mais surtout par l’inévitable envie de danser qu’il réveille en nous.

Lire

Marlon Roudette

En 2005, Marlon Roudette faisait un carton avec le titre “Big City Life”, lui permettant de faire le tour de monde avec son groupe Mattafix. Aujourd’hui, il revient en force dans toute l’Europe avec un album solo, nommé “Matter Fixed” en hommage à son ancien groupe. Son single “New Age” est déjà à la tête des charts allemands. Aujourd’hui, Marlon Roudette espère bien séduire le public français. Pose Mag est parti à la rencontre du jeune homme pour en savoir plus sur lui et revenir sur son parcours.

Lire