Musique, chant… où avez-vous suivi votre formation ?
Je n’ai suivi aucune formation, c’est dans mes gênes ! (rire). Je travaille uniquement à l’oreille et j’utilise ma voix comme instrument de base. Si je m’en contente dans l’immédiat, il est vrai aussi que j’envisage d’acquérir quelques notions techniques indispensables comme « comment préserver sa voix en enchaînant les scènes dans un rythme soutenu ? »
Dans quel état d’esprit avez-vous composé cet album ?
Je suis dans le partage permanent. Je ressens énormément de plaisir lorsque je parviens à insuffler mes propres émotions au public, comme dans Graffiti, mon autoportrait sucré salé ou encore Courant d’air. Chaque titre se détache du précédent et vous invite à découvrir d’autres univers musicaux.
Qui collabore à votre album ?
Mon réalisateur s’appelle Kluzo. Il m’a proposé des beats sur lesquels nous avons travaillé ensemble. J’ai reçu beaucoup de propositions instrumentales françaises et étrangères et de compos, c’était surprenant ! Mes collaborateurs sont donc nombreux et je l’avoue, j’ai une chance inouïe de pouvoir aborder tant d’artistes et d’univers si différents.
Quand sera-t-il disponible ?
On espère pouvoir boucler l’album fin septembre. Il comprendra entre 10 et 12 titres, avec (je l’espère) un duo qui me tient particulièrement à cœur. Tout sera finalisé dans le home studio de Kluzo et si besoin, nous enregistrerons quelques prises instruments dans un studio à Paris. Quoi qu’il en soit, l’album sera disponible dans les bacs et en digital fin 2012.
Sur votre site, certains de vos titres, comme « Escape », « Velvet Thoughts » et « Africa » sont en téléchargement gratuit : un choix personnel ?
Évidemment ! Lorsque tu travailles dans le but de partager, tu es forcément dans l’anti-cloisonnement, donc tu ouvres tes portes. Les gens t’écoutent de façon spontanée et en même temps ça te permet d’assurer une petite promo « bouche à oreille ». Avant même de signer avec mon label « Vaziva Music » j’étais déjà dans cette démarche, alors pourquoi ne pas la conserver ?
Sur scène, vous nous dévoilez vos propres compositions, mais interprétez également quelques reprises. Comment se fait la sélection ?
J’aime cette idée de reprise sur scène : c’est mon clin d’œil personnel à des artistes de référence comme Notorious Big ou Crystal Waters. En général, j’opte pour des titres qui font partie de ma vie. Je refuse le copier/coller. Je me l’approprie entièrement tout en m’accrochant plus aux paroles qu’au beat. Je joue sur l’interprétation au maximum.
Vous produirez vous cet été à quelques festivals ? Si oui, où et quand ?
Je serai en 1ère partie de PHARCYDE le 16 Juillet au Nouveau Casino, puis le 21 Juillet à 17h00 Radio Chambre à Air (Place Ménilmontant). Mais la priorité reste et demeure : boucler l’album !
Quelle est la cause humanitaire qui vous tient le plus à cœur ?
La famine, tout ce qui touche aux enfants, la corruption, les peuples laissés pour compte… et tant d’autres.
Côté mode, vous êtes plutôt chic ou choc ?
Chic sur scène, mais excentrique au quotidien. Trop de style tue le style, alors je joue avec les accessoires. Je les crée moi-même : bijoux, ceintures,… Je customise mes chaussures également. Préparer mes tenues de scène m’amuse énormément : je reste en mode création.
Et pour terminer sur une note estivale…
Quelques jours d’escapades cet été, c’est permis ou c’est pas permis ?
Tout est permis évidemment ! Je rentre de Barcelone et d’un merveilleux week-end en Géorgie. Tout va bien ! Mais cet été, je reste en France !
Retenez bien son nom ! Laetitia DANA