NADÉAH PREMIER ALBUM Une robe bustier dentelle camel à volants pour le côté sexy, habillée d’une veste cintrée en cuir vermillon pour le côté rock. Portée par sa mélodie, elle en oublie le fil conducteur de son micro qu’elle laisse glisser derrière sa nuque. La pose est sensuelle, juste ce qu’il faut.
NADÉAH SWING Sing, love ! Elle se balance au rythme d’Odile, son premier single… Pull manches courtes en maille crochet, short en lin de couleur sable, le look est easy chic, idéal pour la ville en plein été.
NADÉAH BY DAMON BAKER Enfin, chemise denim bleue, veste noire épaulée, mini-jupe camouflage imprimée dans les tons gris bleu et noirs, une pose étudiée, figée pour donner volontairement un esprit little collège déglingué. Les couettes blondes faussement naïves, signature made in Nadéah, contrastent volontairement avec l’ADN de la marque.
Devenir égérie ce n’est pas anodin ! Qu’avez-vous ressenti en apprenant ce projet de collaboration avec IKKS ?
C’est très flatteur ! Personnellement, je ne connaissais pas leur univers, mais j’ai été conquise très rapidement.
Vous avez été shootée par Damon Baker, un jeune photographe anglais. Vous a-t-il mis rapidement en confiance ?
Pour être honnête avec vous, je redoutais plus que tout le shooting, car je déteste les photos. Certains photographes captent des images de vous dans lesquelles vous ne vous retrouvez absolument pas. A croire que vous devenez invisible ! Avec Damon, ce fut différent. Il a su très rapidement me mettre en confiance. On jouait ensemble. Je l’adore ! L’image qu’il offre de moi est pleine d’émotions et correspond vraiment à mon univers personnel.
A qui est destinée la collection IKKS Spring Summer 2012 ?
A toute personne entre 20 et 50 ans car la collection offre une multitude de pièces dans des styles si différents ! IKKS sait être classique, grunge, rock et sophistiqué. Quel plaisir de pouvoir moduler ! J’ai un coup de cœur énorme pour leurs manteaux militaires et leurs jupes, et, et, et…
Dans quel état d’esprit est-on en IKKS ?
Je le porte chaque jour et le décline en fonction de mon humeur : un peu stylé, un peu plus rock, … La variété des formes et des pièces te permet en permanence de moduler ton look en fonction de ta fantaisie.
Quel rapport entretenez-vous au quotidien avec la fashion sphère ?
Je ne suis pas une fashion addict. Je fonctionne beaucoup aux coups de cœur, du haut de mes 1,86m. Acheter dans un magasin anodin ou sur les marchés me plaît énormément. Malheureusement aujourd’hui, je n’ai guère de temps à consacrer au shopping. En revanche, mon éthique veut que je rejette tout achat de pièces produites en Chine, d’autant plus que le travail effectué est loin d’être minutieux. Par conséquent, je ne rentrerai jamais dans certaines boutiques franchisées ! Pour les chaussures, mes coups de cœur se font plus facilement aux États-Unis, car avec ma pointure 43 fillette !
Selon vous, quels sont les pièges à éviter au sein de la mode, pour ne pas tomber dans le ridicule ?
Pour atteindre l’harmonie, une seule règle : regarder son corps et le flatter dans un style qui lui convient !
Compositeur et interprète, dans quel état d’esprit avez-vous composé les 11 titres de votre album « Venus gets even » ?
Il a mûri longuement avant de naître. Certains titres étaient écrits depuis longtemps, mais mis en standby volontairement, alors que d’autres ont été composés en trois mois. Il n’y a pas de règle.
Où et quand puisez-vous votre inspiration, tant dans l’écriture que dans la composition?
Pour écrire, je m’inspire de mon entourage et de mes expériences. Quant à la composition, je ressens l’influence de nombreux musiciens comme Janis Joplin, Lou Reed, Tom Waits, entre autres, mais également Pink Floyd, The Doors, Led Zeppelin…
Vous composez à partir de quel instrument, piano ou guitare ?
Actuellement, je suis plus portée sur le piano que la guitare. Je composerai peut-être un jour à partir du violon, qui sait ?
Où avez-vous enregistré cet album ?
A Paris, dans le studio d’une amie ! Il m’aura fallu patienter un an avant de pouvoir l’enregistrer…
En pleine tournée, vous n’avez pas hésité à répondre à l’appel du Brésil pour y donner un concert. Pourquoi ce pays ?
Parce qu’ils m’ont appelée, c’est aussi simple que ça ! J’ai enchaîné avec l’Arménie et bientôt l’Australie (chez moi !)… bien que je me sente plus parisienne qu’australienne aujourd’hui !
Vous poursuivez votre tournée et enchaînerez les festivals cet été, que vous procure la scène ?
J’aime les festivals, car ils offrent une plateforme destinée à révéler au grand public des artistes peu connus… même lorsque le temps est pourri ! J’apprécie énormément de me produire sur scène lorsque le public est au rendez-vous. Un concert sans pression vous permet de vous donner davantage avec un échange d’émotions indéfinissable. Vous reprenez confiance en vous, vous vous lâchez, vous partagez. C’est euphorisant la scène ! J’aime aussi les concerts sauvages et toute la spontanéité qui en découle ! J’aime casser la barrière entre le public et moi.
Sur scène, vous campez avec audace votre univers rock tout en mixant cabaret et ballades. De quoi sera fait votre prochain album ?
De blues, de R’nB, de rock plus soul ! Sept titres sont déjà prêts, je peux donc, d’ores et déjà, vous annoncer la sortie de ce prochain album pour 2013.
Question indécente… Alors, heureuse Nadéah ?
Très heureuse !!! Heureuse de partager cette joie et cette énergie communicative avec mon public. On est tous là pour prendre du plaisir, non ?
Dotée d’une silhouette de mannequin, d’une voix puissante et d’un charisme phénoménal, nul doute que Nadéah ne parvienne pas à vous séduire, si ce n’est déjà fait !